Le prêt-à-porter est constitué de pièces vendues en tant que produit fini et non pas réalisées sur mesure. Celui-ci est traditionnellement opposé, pour les femmes, à la haute couture et pour les hommes à la grande mesure. Il désigne le passage de la couture artisanale et du vêtement sur-mesure à la standardisation des tailles qui permet la production en série.

TOUTE CHOSES A UNE HISTOIRE

Les prémices de ce qui sera plus tard appelé le prêt-à-porter apparaissent lors de la première moitié du XXe siècle. Ce sont des expériences, parfois anecdotiques, certaines fois prenant plus d’ampleur, mais loin de la production de masse que connaitra la seconde moitié de ce siècle.

Lors de la Première Guerre mondiale, l’armée américaine doit habiller ses soldats le plus rapidement possible, les tailles sont donc standardisées afin de gagner du temps de fabrication et donc d’en baisser les coûts. Cette technique s’appelle alors la « confection », le terme s’élargira et désigne désormais l’ensemble des industries de l’habillement. Paris est le centre de la mode.

Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la confection ne représente qu’un quart de la production de vêtements, le reste est fait à la maison, ou commandé chez la couturière à qui on peut apporter des modèles de grands couturiers : les couturières du monde entier achètent des « toiles », ces patrons en mousseline de coton permettant d’effectuer une copie. Après la guerre, c’est l’âge d’or de la haute couture parisienne qui impose ses tendances sur le monde entier.

Les collections de prêt-à-porter industriel sont présentées lors de salons professionnels (Prêt-à-Porter Paris et Who’s Next à Paris, Bread&Butter à Berlin, Pitti Uomo à Florence etc.), et certaines enseignes deviennent des géants du commerce mondial : Uniqlo, H&M, Zara, Gap…

AUJOURD’HUIT

De nos jours, la plupart des créateurs et grandes maisons réalisent leur chiffre d’affaires et bénéfices sur l’activité rémunératrice de prêt-à-porter, la haute couture n’étant plus qu’une vitrine du savoir-faire de la maison, permettant de développer l’image de celle-ci et de communiquer, mais dont la rentabilité est faible, voire déficitaire, depuis plusieurs décennies. C’est dans cette optique que la maison Vincent de Paul prêt-à-porter fais de sa priorité votre élégance vestimentaire.